Voici donc une composition aux couleurs chaudes et percutantes ; la maquette qui habille un des CD du groupe les Fatals Picards, un groupe aux chansons le plus souvent engagées et humoristiques.
Le titre « Pamplemousse mécanique » une sorte d’oxymore renvoie au film orange mécanique traversé par la violence.
En ce moment on est en plein dedans. Je pense à la violence que subissent les gilets jaunes, à celle des casseurs black-block et autres bastonneurs officiels.
Je pense à l’expression « bleue comme une orange » rapport à notre planète.
Ici le personnage à une tête orange, enflée, une tête en surchauffe. Le bras – un système composé d’un brun d’ADN avec à l’extrémité un gant, même pas une main – s’étire vers on ne sait trop quoi. Peut-être les emmerdements comme laisserait supposer la flamme qui l’enveloppe. Le tronc, un simple coffre ouvert à tous les vents où les tripes sont un rouage ou une hélice (à refroidir ce qui flambe ?), enfin disons, un truc sans grain de sable ni anicroche, ce que certains aimeraient tant en ce moment.
Liens :
Gilets jaunes en France : un bilan inquiétant. Amnesty Internationale.
« 2 500 blessés côté manifestants et 1 800 côté force de l’ordre : les chiffres annoncés par le gouvernement révèlent le caractère inédit des violences qui ont émaillées les manifestations en France depuis un an. »
L’État face aux « Gilets jaunes » Violence physique et violence symbolique. Cairn info.
« Le 14 février, une résolution des eurodéputés condamnait le « recours à des interventions violentes et disproportionnées par les autorités publiques » et le 6 mars, la Commission des droits de l’homme de l’ONU reprochait un « usage excessif de la force » et appelait « la France à repenser ses politiques en matière de maintien de l’ordre ».
Maintien de l’ordre : une doctrine en débat. Vie Publique Gouv.
« La doctrine française du maintien de l’ordre est confrontée à de nouvelles formes de mobilisation qui ont fait évoluer ses pratiques. Les méthodes des forces de l’ordre, jugées trop violentes, sont dénoncées par les manifestants tandis que le malaise s’accroît chez des forces de l’ordre qui estiment être perçues comme des « cibles ».