Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde !
Albert Camus
Qu’on se le dise, le terme outrancier d’écoterrorisme n’a aucun fondement juridique. Il est simplement utilisé depuis quelques temps par certains acteurs du champ médiatique ou politique pour discréditer les militants et sympathisants écologistes. Certes, il arrive que des militants écologistes procèdent à des sabotages (c’est mal, et pourtant je n’arrive pas à leur jeter la pierre…) mais aucun d’entre eux, jusqu’à présent, n’a commis d’actes relevant du terrorisme.
Ceux qui utilisent le terme « écoterrorisme » visent à embrouiller les esprits et détournent les regards des vrais responsables des crimes écologiques présents et à venir.
Ce qui est terrible, c’est que ce terme infamant d’écoterroriste s’imprime inconsciemment dans les esprits. Désormais, pour un certain nombre de gens, écologiste égale délinquant-agité-irrespectueux-du-travail-des-autres. Que c’est attristant !
En revanche, quand, des professionnels du type agro-fnsea manifestent et commettent des dégradations de biens publics dont le coût de remise en état représente des millions d’euros pour la collectivité, personne ne leur attribue de tels qualificatifs…
Pour creuser le sujet voyez l’excellent article de The Conversation : Le pouvoir des mots : « écoterrorisme » ou « résistance écologiste » ?
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